Ce sont les parents qui façonnent en premier l’estime de soi chez les enfants.
Les parents de Tiger Wood ou des sœurs Williams ont très certainement contribué à leur réussite en les aidant à se construire une bonne estime de soi.
Les enfants commencent à se faire une image d’eux-mêmes très tôt dans leur vie et si les succès sportifs aide les enfants à améliorer leur estime de soi, comment nous, les parents et les coachs, pouvons-nous les aider à la façonner ?
Qu’est ce que l’estime de soi ?
C’est la façon de se voir et de s’évaluer que ce soit de façon positive ou négative.
Jean Piaget, spécialiste de la psychologie de l’enfant, affirmait que l’étape la plus importante du développement de l’estime de soi survient entre 6 et 11 ans. C’est l’âge, justement, auquel la plupart des enfants vivent leur première expérience sportive. Le sport donne aux enfants la chance d’acquérir de nouvelles aptitudes et d’évaluer leurs capacités. La personnalité de l’enfant est et sera tributaire des commentaires positifs reçus même anodins. Les enfants qui sont encouragés et louangés auront une bonne estime de soi.
« Trouvez toujours quelque chose que l’enfant réussit bien et dîtes-lui. »
L’estime de soi, c’est posséder une attitude positive qui lui fait dire : « Je suis capable. Je peux le faire ».
Les enfants développent cette attitude lorsque leurs parents ou leurs entraineurs ont confiance en eux et les encouragent à prendre leurs responsabilités pour atteindre leur plein potentiel. Un enfant qui possède une bonne estime de soi est capable de relever les défis que le sport et la vie lui lancent.
C’est pourquoi il est aussi important de reconnaître certains signes qui dénotent un manque d’estime de soi dans la vie de tous les jours et pas forcément sur un terrain de sport.
>>> S’il évite de faire une tâche ou de relever un défi ou abandonne dès la première frustration. Ceci dénote souvent une crainte de l’échec ou un sentiment d’impuissance.
>>> S’il triche ou ment pour ne pas perdre un match ou éviter d’obtenir de mauvais résultats.
>>> S’il devient autoritaire, donne des ordres ou est intraitable afin de camoufler son sentiment d’incapacité, de frustration ou d’impuissance.
>>> S’il trouve des excuses («l’entraîneur est stupide») ou diminue l’importance des événements et blâme les autres ou les circonstances.
>>> S’il a des sautes d’humeur, s’il se montre triste, s’il pleure, s’il a des crises de colère, de frustration ou des périodes de silence.
>>> S’il émet des commentaires négatifs à son égard tels que «je ne fais jamais rien de bien», «personne ne m’aime», «c’est ma faute», «tout le monde est meilleur que moi».
>>> S’il accepte difficilement les louanges ou les critiques.
>>> S’il se préoccupe à outrance de l’opinion des autres.
Être à l’écoute de certains signes qui se répètent régulièrement permet une vigilance bienveillante car sans estime de soi, il est difficile de se construire une bonne image de soi et donc tout aussi difficile d’acquérir une bonne confiance en soi. Les sportifs sûrs d’eux-mêmes croient que même si leur leu jeu est imparfait, ils trouveront le moyen de remporter le match et ils acceptent l’adversité.
Les commentaires positifs sont extrêmement importants, dans la victoire comme dans la défaite. Soulignez les situations positives et indiquez les points à améliorer.
Après une défaite, reconnaissez les progrès et demandez aux enfants d’indiquer les points à améliorer. Aidez-les à comprendre qu’une défaite est une excellente occasion d’apprentissage et que la victoire ou la défaite ne modifie en rien leur valeur personnelle.
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